Les 10 meilleurs ports de pêche de France

port

Visiter les criées, déguster des fruits de mer et observer le ballet des bateaux colorés : que ce soit sur la Manche, l’Atlantique ou la côte méditerranéenne, cette atmosphère des villes portuaires de pêche est tout aussi envoûtante!

Douarnenez et Le Conquet (Finistère)

Si le Finistère est le paradis des petits ports pittoresques, Douarnenez et Le Conquet sont en tête de liste, surtout quand on sait qu’un cinquième de la production mondiale de thon provient de la première ville, et que la seconde est l’une des premières de France pour la pêche aux palourdes. Le ballet des bateaux de pêche et les contrastes saisissants entre la peinture jaune, les bouées rouges et l’azur créent une image de carte postale à chaque saison. Au cœur de l’architecture des villes se trouve un témoignage de leur riche passé maritime.

À Duarnen, ne manquez pas le musée du port sur l’eau à Port-Rhu.

Port-Vendres (Pyrénées-Orientales)

À 3 km au sud de Collioure, perché sur une falaise surplombée par les murs de la forteresse du Fort Béar, construite par Vauban, Port-Vendres évite le littoral bétonné. Ce beau port, où l’on pratique encore la pêche au Lamparo, est également un centre pour le commerce des fruits et reçoit des marchandises du monde entier. Fondé par les Phéniciens, le port, soutenu par le massif de l’Albera, a conservé les accents et les couleurs d’un véritable marché méditerranéen. Un obélisque en l’honneur de Louis XVI se dresse au bord de l’eau. On y trouve également une charmante église et une sculpture (monument aux morts) de Maillot, qui vécut à Banyuls-sur-Mer.

Les pêcheurs se dirigent vers le quai de la criée, les fameux spots de la Côte Vermeille.

Erquy (Côtes d’Armor)

Erquy, dont le port compte une flottille de 80 bateaux, est la capitale de la coquille Saint-Jacques. La saison des coquilles Saint-Jacques, qui dure d’octobre à avril, offre un très beau spectacle lorsque les pêcheurs avec leurs prises de coquillages débarquent des bateaux dans le port. Mais Erki, c’est aussi la côte de Pentijevo dans toute sa splendeur : ses falaises, ses marais sauvages et colorés et ses longues baies. Pour en savoir plus sur le monde de la pêche, n’hésitez pas à participer à la vente aux enchères. Tous les 3 ans (en alternance avec St. Que Portrio et Loguivi de la Mer) a lieu le festival de la Coquille.

Pour les coquilles Saint-Jacques, rendez-vous à L’Escurial qui propose des plats frais et originaux. Les coquilles Saint-Jacques y sont servies d’octobre à avril.

Mortagne-sur-Gironde (Charente-Maritime)

Un canal traversant les marais de la Grande Roselière amenait les bateaux de pêche et de plaisance au port de Mortagne-sur-Gironde. À son sommet, ce charmant village charentais, qui tire son nom d’une ancienne colonie mauresque, offre une vue imprenable sur l’estuaire de la Gironde. En bas des « cul-de-sac », les quais sont entourés de maisons en pierre blanche et de vieux moulins. Les pubs locaux sont spécialisés dans la lamproie et les civelles (anguilles de verre). Dégustez-les dans l’un des cafés du bord de mer.

À proximité, le monolithe de l’Ermitage de Saint-Martial, qui date du début de l’ère chrétienne, vous ramène en Cappadoce.

La Turballe et Le Croisic (Loire-Atlantique)

De part et d’autre des deux sommets de la presqu’île de Gérande, La Turballe et Le Croisic sont animés par le va-et-vient continu des bateaux. Même si l’activité de pêche n’est plus ce qu’elle était, ils constituent ensemble le 5e port de pêche de France. La Turballe est en tête pour la pêche à l’anchois et à la sardine et Le Croisic est en tête pour la pêche à la crevette. Vous devriez voir les bateaux arriver tôt le matin à La Turballe et assister à la vente aux enchères sur le port. Flânez également sur les vieilles promenades du Croisic, encadrées par de belles demeures du 15e-17e siècle construites par des armateurs, des marchands ou des capitaines, en observant les bateaux qui pêchent des crustacés dans la baie.

En plus de ses ports et de ses plages, Le Croisic dispose de l’Océarium et de la Côte sauvage pour se divertir, et La Turballe possède une plage de 5 km de long appréciée des véliplanchistes.

Saint-Valery-sur-Somme (Somme)

À l’entrée de l’embouchure de la Somme, au milieu d’une campagne préservée et baignée d’air marin, Saint-Valery et son opposé, le Crotoy, sont les ports les plus attractifs au nord de Paris. Les plaisanciers remplacent peu à peu les pêcheurs, mais la ville médiévale de Saint-Valery, d’où Guillaume le Conquérant est parti à l’assaut de l’Angleterre, reste une destination de vacances idéale pour ceux qui veulent échapper aux masses de touristes. Pas étonnant qu’elle ait inspiré les plus grands écrivains, de Victor Hugo à Anatole France, en passant par Colette ou Julien Green.

Lors de la fête de la mer, le deuxième week-end d’août, le village honore la mémoire des pêcheurs disparus en mer.

Dieppe (Seine-Maritime)

Le port de Dieppe peut s’enorgueillir d’une fortune exceptionnelle : il a été fondé par les Vikings, devenant le premier port de pêche du XVIe siècle, un point de départ pour les pionniers du Saint-Laurent, une puissance commerciale grâce à ses navires à destination des Amériques, de l’Afrique et de l’Asie. Mais le plus surprenant est peut-être finalement l’aménagement d’une partie du port en première station balnéaire de France, très prisée au XIXe siècle, alors que les pêcheurs travaillent dur de l’autre côté. Le quartier de Pollet, avec ses vieilles maisons de pêcheurs en briques, est l’héritage le plus vivant et le plus pittoresque de ce passé, centré autour du bassin de Dukesen.

De nombreux artistes ont été inspirés par la côte dieppoise : parmi eux Delacroix, Monet, Degas, Whistler ou Renoir.

Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques)

La grande plage de Saint-Jean-de-Luz ferait presque oublier que cette agréable station balnéaire, protégée par d’impressionnantes chaussées construites sous Napoléon III, doit son développement à la pêche à la baleine et à la morue au large de Terre-Neuve, qui permit aux armateurs locaux de s’enrichir, comme en témoigne le beau patrimoine architectural de la ville. Aujourd’hui, Saint-Jean-de-Luz est toujours un charmant port de pêche où l’on pêche le thon et la sardine près de l’embouchure de la Nivelle.

Depuis Saint-Jean-de-Luz, Nivelle organise des sorties de pêche en mer.

Barfleur (Manche)

Le petit port de Barfleur, situé dans l’est du Cotentin, intéressera les touristes. Plusieurs gisements naturels de moules font vivre la petite ville de 670 habitants qui en ont fait leur spécialité, la « Blonde Barfleur ». À marée basse, des maisons en granit observent les bateaux de pêche qui reposent sur la vase. Le navire qui a emmené Guillaume le Conquérant à Hastings aurait été construit ici. Exactement 800 ans plus tard, les vents notoirement violents du Cotentin ont incité les autorités à y établir la première station de sauvetage en mer.

Barfleur est la seule commune du département à avoir été intégrée dans l’association des « plus beaux villages de France ».

Sète (Hérault).

La pêche a façonné pendant des siècles l’identité de la ville de Sète et anime toujours les canaux et le vieux port. Avec 35 chalutiers et 116 « petits métiers » (bateaux jusqu’à 18 m), le premier port de pêche de la Méditerranée révèle sa vraie nature. Surnommée « l’île particulière », Sète domine deux rivages : l’un marin, l’autre d’eau douce. C’est de la haute mer que provient le poisson frais, que l’on trouve sur les comptoirs des marchés centraux. De l’étang de Tau et de son petit port traditionnel de Pointe-Court, apparemment oublié de la ville, viennent les huîtres que vous pouvez déguster dans un bon marché aux huîtres.

Ne manquez pas le marché central, le lieu le plus fréquenté de Sète, tous les matins jusqu’à 13 heures.

Related Post